Tous les textes publiés par Hache/littérature, par auteur. Vous pouvez cacher ou afficher les descriptions.
Méduses 2005 |
Glauque, toxique, informe, saisissant de lumière filtrée colorée et de pure beauté, Méduses met en scène un narrateur aux prises avec des femmes, un ami d’enfance mal en point, une mère qui se dérobe. Un texte puissamment ouvragé, drôle, grandiose et incomplet. |
Fait de blocs en format biblique, ce récit oppose l’équilibre de la composition à la déroute vitale de son narrateur, avocat déchu dans un nouvel ordre mondial improbable, fauve bancal. |
Mon grand-père, immigré fasciste raciste anti-français 2001 - livre |
Ça démarre à la maison, avec ce « bon-papa qui pique » plutôt inquiétant pour le narrateur enfant. Puis on prend de la hauteur et on découvre toute la trajectoire du grand-père, reconstruite par le narrateur avec les éléments familiaux et historiques dont il dispose, mais aussi avec ses propres fantasmes et interrogations vitales. Naissance début XXe en Arménie, vie heureuse, puis bouleversements, chevauchées, arrivée en France et vie (?) à cet endroit. Un texte sauvage et sensible, d’une grande liberté d’évocation. (Une version amplifiée et partiellement « normalisée » de cette nouvelle a été publiée par Fayard en 2006 sous le titre Grand Père.) |
Cimes en abîmes 2007 |
Spitzberg 2006 |
Grand poème païen euphorique, journal de bord stylé d’un « voyage en Hyperborée » (après ceux de Stephane Ilinski publiés par Hache en 1999), c’est-à-dire au nord du nord de la Norvège et donc de l’Europe, dans l’archipel de Svalbard, autour de la banquise, « immense de corps et d’échos ». Ceux qui aimeraient s’y retrouver géographiquement peuvent suivre le parcours du bateau sur cette carte, avec les points de passages : Norvège (pas sur la carte), île aux Ours (pas sur la carte), cap Sörk, Hornsund, Bellsund, Van Mijenfjord, Longyearbyen, terre du Prince Charles, dépassement du 80e parallèle, Verlegenhuken. |
Dame pipi 2005 |
C’est une dame en charge des toilettes d’un jardin public parisien qui assume ici la fonction de narrateur ; on apprend pourquoi elle n’ouvre pas toujours quand ça devrait théoriquement être ouvert, le problème avec les clochards, son ennui et ses émerveillements. Nulle sociologie, nuls « bons sentiments » ; la force gaie de la moquerie et de la vraie douceur, dans une langue pseudo-réaliste personnelle. |
Promenade promenée 2004 |
Dans un parc, une femme se promène avec son bébé. Un homme la suit, et se prépare à l’abordage. C’est souverain de fraîcheur et de vérité, — pas-intelligent, pas-dense, pas-poétique, sans-mystère, — gai, vivant, désarmant. |
Crocrodile 2004 |
Assommé d’amour, fier, ému, lucide et enfantin, le narrateur veut être à la hauteur : il pense à sa belle, la célèbre, l’imagine en son absence, s’impatiente de la retrouver, n’en revient pas, explique pourquoi il est parti précipitamment. Inspiré (et rageant de ne pas l’être assez), il ressasse, drôle et déterminé, en un grand gribouillis d’amour interminable. |
La Vache 2002 |
Le Jour où on a tué Margot 2001 - livre |
Trois petites nouvelles trash et tendres. |
Des pensées sexuelles envahissant un homme qui attend que le feu passe au vert pour traverser la route, une ex-demi-célébrité qui tente de séduire un jeune homme, une soirée privée où les couples se recombinent provisoirement dans un rituel un peu naze mais qui a sa luxuriance propre : des textes indépendants cernant une même chose, dans un style original et sophistiqué. |
La Peur Fenêtre 2000 |
Petit roman moderne fortement ouvragé racontant le difficile et quelque peu inextricable cheminement d’un jeune homme qui aspire à devenir Rédacteur, quelque part derrière un beau et honnête bureau. Le style est énergique, argotique, recherché ; les phrases, de taille variable mais pauvres en virgules, tendues comme des ressorts. Drôle, difficile, flamboyant, sans pareil. |
Petite tranche de vie quotidienne et conjugale à Paris, France. Un texte enlevé et d’accès facile. |
Vigoureux, dense et rapide, originel, opaque. |
Ferme la fenêtre 2001 |
Deux êtres qui s’aiment, nus, assis en tailleur dans le même lit, la nuit, l’été, protégés par une fenêtre fermée des gémissements du vent, se parlent avec délicatesse et compréhension. Des menus propos tourbillonnants, tendres et un peu alambiqués, s’échappe soudain un gros secret. |
La Feuille sacrée 2007 |
Derrière la vitre 2005 |
L’Amérique latine, la coexistence de la pauvreté et de la prospérité, dans une composition tabulaire très originale. |
Allégeance 2002 |
La perte tapageuse, et le désir de destruction — dans une composition polyphonique où la voix féminine, et des échos fragmentaires de celle-ci, viennent offrir un contrepoint au fil narratif. |
La Vraie Vie 2001 - livre |
Dans une voiture entre Berlin et Dresde, un jeune homme vacille, contrarié et envahi par des bouffées de jalousie sexuelle. Un bref récit généreux et agile, libre, fluide, douloureux et drôle, avec bourrasques émotionnelles et narratives. |
Chanson 2002 |
Chanson ni gaie ni triste, chanson de l’étonnement de continuer à vivre dans une vie pour laquelle on ne se sent pas tellement fait, et de survivre à la perte du peu qui semblait nous y attacher. |
Dans sa première partie, ce texte évoque la journée d’un personnage paradigmatique, dans ce qu’elle a de plus concret en même temps que dans ses tenants et aboutissants socio-existentiels. La deuxième partie, rompant avec ce fil, est analytique et lyrique. Simplicité, pureté, sensibilité, hauteur. |
L’Amie 2006 |
Les fluctuations d’une relation amicale du narrateur avec une jeune femme qui attend le salut dans la publication de son roman. « Y’a rien de réjouissant à montrer son orgueil dans de l’ouvrage de laissé-pour-compte », cependant. « Tu sais la nature fait pas d’artistes c’est elle l’artiste. Toi aussi dékoncrissée que tu sois tu te bats mais faut cesser. Je les vois partout les petits violents qui veulent te faire la peau. Moi j’habite le quartier des multi-poqués. Je me sens bien avec mes semblables dans l’arc-en-ciel de la misère. C’est un asile à ciel ouvert. » |
Le narrateur, bénéficiaire de l’aide sociale, s’essaie au travail : il porte des caisses, tandis que son collègue, américain, conduit la camionnette. Il raconte, songe, se plaint, se reprend, synthétise : « Je suis qu’une oreille qui écoute délirer un camionneur américain. » Une voix l’apostrophe (« Beaver ! Beaver ! ») et le défie, c’est une jeune femme dont il se souvient : « Attends j’ai encore des choses à te dire ça fait pas mal de se faire sauter le cerveau. » |
Lettre au Lac 2001 |
Brève évocation du Lac Saint Jean au Québec, en direct de Montréal downtown. |
Trio 2001 |
Un couple à la dérive. |
Politically correct 2001 |
Long texte. Pas d’intrigue, pas d’histoire, pas de personnage principal autre que le narrateur, et une plongée obstinée dans son intimité troublée. Bernard Landry, premier ministre du Québec, est béatifié au passage, et devient un véritable appui pneumatique et musical pour toute la deuxième partie. |
Bowl (et autres textes) 2001 - livre |
Montréal, sa marge, la tourmente mentale et la sérénité ; des compositions toujours musicales, faites de phrases isolées, d’évocations cocasses, de drôlerie et de peine. Le Singe est un bref autoportrait déformé ; Johnny et Pénis raconte la dérive de deux marginaux dans le bas de la grande ville d’Amérique française ; dans Bowl, l’hiver, le grand froid, la neige partout, le Superbowl (football américain), le temps qui passe et l’inquiétude du corps. L’écriture originale de Bernard Saulnier emprunte parfois à l’anglais et au joual (français populaire canadien), et des lexiques sont inclus à la fin des textes pour le lecteur français. |
Grammatica 2000 |
Rythmé par des interruptions régulières du narrateur, « mêlé », par une voix agressive et insultante, un texte enlevé et accessible. |
Lecture : Boudelas 2000 |
Lecture : Setup 2000 |
Lecture : Petit gars 2000 |
Petit gars 2000 |
Long texte émouvant entièrement consacré à des souvenirs d’enfance. |
Le Pur 2000 |
Le Gars et Bobonne 2000 |
Drifting 1999 |
Dérive des corps dans la grande ville, contrepoint du texte, rythme, drôlerie, recueillement. |
Boudelas 1999 |
La compassion, l’humour, la quête de sérénité et la musicalité caractéristiques de l’auteur montréalais. |
La Grande 1999 |
Le Glauque 1999 |
Elle 1999 |
Repeat 1999 |
Scrap 1998 |
Travelling blues 1998 |
Setup 1996 |
Névrotomie 1996 |
La Ronde du monde 2004 |
Un texte bref et agile, qui revient sur quelques événements majeurs. |
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